Quartier français ; The Cotton Tree

Le coton-tige

Au XVIIe siècle, les cotonniers étaient très répandus dans les Antilles et les tribus indigènes les appelaient Manoulou-Akesha (De Rochefort, 1658). Dans son ouvrage, De Rochefort* décrit abondamment le cotonnier, qu’il compare en hauteur à un pêcher européen ! Les fleurs du cotonnier sont précédées d’un fruit de taille ovale qui ressemble à une petite noix dans sa coquille. Une fois le fruit mûr, la coque s’ouvre en 3 parties différentes où apparaît la blancheur du coton qui se trouve sous la coque sombre. Rochefort ajoute un autre type de cotonnier, rampant sur le sol et plus proche de la vigne. Ce dernier semble donner le coton de meilleure qualité. Des deux types de cotonniers, on fabriquait des étoffes et « plusieurs étoffes à bon marché, très utiles pour l’entretien de la maison ». *

Charles de Rochefort (1605-1683). À son retour des Antilles, le pasteur et naturaliste CDR a fait part de ses observations sur le paysage des Caraïbes – anonymement pour commencer – dans un livre écrit à l’origine en français en 1658 ; Histoire Naturelle et Morale des Îles Antilles d’Amérique. Lorsqu’elle a été publiée pour la première fois dans les années 17th siècle, son Le travail a été grandement controversesedAujourd’hui, il est devenu une référence pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur l’histoire de l’Union européenne. 17th et 18th siècle Antilles.